Appel de textes pour le numéro spécial « Chercheur.e.s émergent.e.s, nouvelle édition »

Le monde et la discipline de la littérature canadienne ont changé au cours des cinq années qui se sont écoulées depuis l’appel de textes du numéro inaugural destiné aux chercheur.e.s émergent.e.s. Une situation d’urgence climatique a été déclarée. Nous avons assisté à une montée des formes d’exclusion et des dangers liés aux nationalismes, et cela à l’échelle globale. Des guerres et des crises humanitaires ont éclaté. Les manifestations de grande ampleur sont devenues la norme des revendications dans l’espace public. La prolifération des violences sexuelles et des formes d’intimidation a été mise en lumière. Les réseaux sociaux ont à la fois contribué à la création de communautés et sont devenus une plateforme privilégiée sur laquelle exprimer des opinions divergentes. Il semblerait que le monde soit constamment en état d’urgence. Ce temps d’urgence nous engage ainsi dans un désir d’écouter des voix émergentes. Les soumissions reçues pour les deux éditions précédentes dédiées aux « Chercheur.e.s émergent.e.s » ont démontré avec dynamisme quel était l’état de la discipline il y a cinq ans. De quelles manières est-ce que les chercheur.e.s qui définissent et définiront la discipline s’engagent-ils/elles, à l’heure actuelle, avec cette dernière ?

Comment est-ce que les chercheur.e.s émergent.e.s engagent-ils/elles actuellement un discours critique au sujet des œuvres romanesques, du théâtre, de la poésie, des œuvres intermédiales, des textes autobiographiques, des essais littéraires ou des adaptations ? Que ce soit par le biais des humanités environnementales, énergétiques, publiques ou médicales, ou encore à travers les théories critiques de la race, les études décoloniales, les études sur la migration et les réfugié.e.s ou les études du genre, voire depuis des approches critiques différentes, de quelle façon est-ce que les jeunes chercheur.e.s contribuent-ils/elles aux recherches les plus actuelles ? Pour quelles raisons étudier aujourd’hui l’histoire de la littérature ou la réception et les contextes historiques de la production culturelle ?

Une fois de plus, nous nous tournons vers des personnes qui sont (relativement) nouvelles dans la discipline afin de faire une place à de nouveaux travaux de recherche en littérature canadienne. Ce numéro contribuera de cette manière à mettre en lumière les travaux des chercheur.e.s émergent.e.s et à offrir une vitrine aux nouvelles avenues de recherche. Nous invitons les étudiant.e.s aux cycles supérieurs, les chercheur.e.s postdoctoraux et celles et ceux qui se considèrent comme chercheur.e.s émergent.e.s (sans limite d’années d’expérience pour cette catégorie) à soumettre des propositions en français ou en anglais sur tous les sujets.

Nous sommes, dès MAINTENANT, à la recherche de soumissions pour ce numéro, alors n’hésitez pas à partager le mot !

Photo par Alex Radelich sur Unsplash

Tous les textes soumis à Canadian Literature doivent être inédits et donc ne pas avoir fait l’objet d’une publication antérieure. Les textes doivent se conformer au protocole éditorial du MLA (MLA Handbook, 8th éd.). Les articles devront comprendre entre 6500-7000 mots incluant les notes de fin et la bibliographie.

Les articles devront être téléchargés sur le portail OJS au plus tard le 31 janvier 2020. Le protocole de soumission est disponible ici : canlit.ca/submissions.

Enfin, toutes les questions à propos de ce numéro spécial peuvent être envoyées directement à canlit.editor@ubc.ca ou à can.lit@ubc.ca.