Le présent article se penche sur les manifestations socio-spatiales des dispositifs capitalistes et patriarcaux dans le recueil de nouvelles Le jeu de la musique de Stéfanie Clermont (2017) ainsi que sur les échappées du régime patriarcal représentées. L’auteure mobilise corollairement les notions de dispositif (Agamben) et de dispositif spatial (Lussault), de même que celles d’hétérotopie (Foucault; Beneventi et Calderón) et de chora sémiotique (Kristeva) pour mieux qualifier les espaces marginaux se développant à l’écart des injonctions patriarcales et capitalistes. Il apparaît que dans des lieux marqués par des signes reliés à la féminité, à l’enfance et à la nature, autant de symboles s’opposant aux normes hétéropatriarcales et de production capitaliste, les personnages féminins parviennent à se délester de la détresse qu’elles vivent dans les spatialités normatives.
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