Calls for Papers

EXTENDED: Call for Papers for a Special Issue on “Pandemics”

On March 11, 2020, the WHO officially declared the outbreak of COVID-19 to be a global pandemic. Similar to many other countries around the world, Canada closed its schools, borders, businesses, and other facilities and implemented measures such as social distancing and restricted gatherings as it tried to slow the spread of coronavirus and equip hospitals and other sites with sufficient amounts of personal protective equipment. Amongst other things, the pandemic has highlighted the challenges of balancing the physical and mental wellbeing of individuals and communities with the economic needs of individuals, families, and businesses. During this time, much of the labour of caring for the sick, elderly and other vulnerable populations, staffing grocery stores and meat production plants, harvesting crops, and delivering food has come from low-paid, racialized, and/or temporary migrant workers. And as we look towards the future, government and public health officials warn us that a second wave of the virus could take place since a vaccine has yet to be developed. The pandemic has dramatically changed our social and political landscapes; for example, we now routinely rely on new forms of technology to maintain intimate and professional relationships as we avoid physical contact with those outside of our ‘bubble.’

Photo by Laura Moss, Vancouver BC, April 2020

Over the past couple of months, our collective vocabularies have grown as we hear from public officials about the fact that we are now in ‘uncertain and unprecedented times’ and that we need to adjust to the ‘new normal.’ But what exactly do phrases like these mean? What role does storytelling play in dealing with the complexities of this moment? What historical precedents can we turn to? From Kevin Kerr’s play Unity (1918) to novels such as Emily St. John Mandel’s Station Eleven and Larissa Lai’s recent The Tiger Flu and films like Don McKellar’s Last Night, Tony Burgess’ Pontypool, and Jeff Barnaby’s Blood Quantum, issues around pandemics, contagion, and quarantine are not new to Canadian culture. How can Canadian literary and cultural production help us understand this moment, our shifting realities, and changing national and global imaginaries? Can we historicize our current crisis by, for example, turning to earlier discourses of disease, outbreaks, and the disciplining of racialized and Indigenous bodies? What new global understandings can we gain by comparing Canada to other nations as we all respond to this pandemic? How does the current pandemic exacerbate the precarities of academic life in the humanities and beyond? How have writers and artists configured pandemics in the past? In the present?

This special issue invites contributions that reflect critically upon pandemics and Canadian cultural production, which includes literature and many other forms of cultural expression. We are particularly interested in submissions that offer new forms of cultural critique and that investigate the cultural logics of pandemics. Possible topics and themes may include but are not limited to:

  • Contagion, disease, and outbreaks
  • The problem of borders
  • Curtailment of transnational movement / migration
  • Rise in nationalism and a return to protectionism
  • Global capital and the postwar welfare state
  • States of vulnerability with regards to age, gender, sexuality, class, race, precarious and mobile labour
  • Dystopic imaginaries
  • Reimagining space and spatial relations
  • Affective dimensions of self-isolation and pandemics
  • Temporalities such as the COVID-19 timeline, times of emergency, fear of the future, nostalgia for pre-pandemic time, the unmarked sense of time during isolation
  • Racist group blame and the rise of anti-Asian violence
  • New forms of creativity and expectations of productivity
  • Online teaching and rethinking pedagogy
  • Social justice in the time of pandemic
  • Surveillance, technology, contact tracing, and public health
  • Narrative medicine, rhetoric of health and medicine, and medical humanities

All submissions to Canadian Literature must be original, unpublished work. Essays should follow current MLA bibliographic format (MLA Handbook, 8th ed.). Word length for articles is 7,000-8,000 words, which includes endnotes and works cited.

The journal recognizes that the current moment is full of challenges and precarities for the Canadian Literature community. We are open to considering submissions that go outside the bounds of conventional research articles, especially collaborative efforts. Please feel free to contact the journal’s incoming editor, Christine Kim, at canlit.editor@ubc.ca, to discuss ideas ahead of time.

Submissions should be uploaded to OJS by the deadline of October 30, 2020. Our Submission Guidelines can be found at canlit.ca/submissions.

General questions about the special issue may be directed to can.lit@ubc.ca.


Appel de textes pour le numéro spécial « Pandémies »

Le 11 mars 2020, l’OMS a officiellement déclaré l’état de pandémie mondiale face à l’épidémie de la COVID-19. Comme plusieurs autres pays à travers le monde, le Canada a ainsi fermé ses écoles, ses frontières, ses entreprises et autres installations, en plus d’avoir mis en œuvre des mesures comme la distanciation sociale et l’interdiction de rassemblements afin de ralentir la propagation du coronavirus, puis préparer les hôpitaux et autres établissements de soin en leur procurant des quantités suffisantes d’équipements de protection individuelle. Entre autres choses, la pandémie a mis en relief les défis que représente le maintien de l’équilibre entre le bien-être physique et mental des individus et des communautés, puis les besoins économiques des personnes, des familles et des entreprises. Durant cette période, la majeure partie du travail qui consiste à prendre soin des malades, des aîné.e.s et des populations vulnérables, à offrir les services essentiels dans les épiceries et les usines de production de viande, à travailler aux champs, ou à assurer la livraison de la nourriture, a été effectuée par des travailleuses et des travailleurs très souvent mal payés, des personnes racisées, migrantes et/ou ayant un statut précaire. Et alors même que nous entrevoyons l’avenir, les gouvernements et les représentants de la santé publique nous avertissent qu’une deuxième vague du virus pourrait survenir dès lors qu’aucun vaccin n’a encore été développé. Dans ce contexte, la pandémie a radicalement changé nos rapports sociaux et politiques ; par exemple, puisque nous évitons les contacts physiques avec les personnes à l’extérieur de notre cercle restreint, nous comptons désormais, et ce quotidiennement, sur les nouvelles formes de technologie pour maintenir nos relations personnelles et professionnelles.

Photo de Laura Moss, Vancouver BC, avril 2020

Depuis quelques mois, notre vocabulaire collectif s’est modifié au contact des discours des autorités publiques qui soulignent que nous sommes actuellement dans une « situation incertaine et sans précédent », et que nous devons nous ajuster à cette « nouvelle normalité ». Mais qu’est-ce que de tels propos veulent dire au juste ? Quel est le rôle de la littérature, ou des récits, dans notre manière de négocier avec les complexités de la situation actuelle ? Quels sont les précédents historiques vers lesquels nous pouvons nous tourner ? Que l’on pense à la pièce Unity (1918) de Kevin Kerr, à des romans comme Station Eleven d’Emily St John Mandel et The Tiger Flu de Larissa Lai, à des films comme Last Night de Don McKellars, Pontypool de Tony Burgess et Blood Quantum de Jeff Barnaby, force est de constater que les thèmes de la pandémie, de la contagion, et de la mise en quarantaine ne sont pas nouveaux dans la culture canadienne. Ainsi, comment les productions littéraires et culturelles canadiennes peuvent-elles nous aider à mieux comprendre ce moment historique, ses réalités changeantes, et nous permettre de changer les imaginaires nationaux et globaux ? Est-il possible de produire un historique de la crise actuelle en se tournant, par exemple, vers des discours antérieurs qui ont abordé la maladie, les épidémies et la manière dont les corps, racisés et autochtones, ont été disciplinés sous ce couvert ? Quels nouveaux savoirs globaux peuvent être générés en comparant comment le Canada et d’autres nations ont répondu à la crise ? Comment est-ce que la pandémie actuelle met-elle de l’avant la précarité de la vie académique dans le domaine des sciences humaines et au-delà ? De quelles manières, par le passé, les écrivain.e.s et les artistes ont-ils configuré les pandémies ? Puis, qu’en est-il des productions contemporaines ?

Ce numéro spécial invite des réflexions critiques au sujet des pandémies et des productions canadiennes, ce qui inclut la littérature de même qu’une pluralité d’expressions culturelles. Nous sommes particulièrement intéressés par des contributions qui offrent de nouvelles formes de critique culturelle et qui réfléchissent à la logique culturelle des pandémies. Les textes peuvent aborder les sujets et les thèmes suivants, sans toutefois s’y restreindre :

  • La contagion, la maladie, les épidémies
  • Le problème des frontières
  • La restriction des migrations et des mouvements transnationaux
  • La montée des nationalismes et le retour du protectionnisme
  • L’économie globale et la prospérité d’après-guerre
  • Les formes de vulnérabilité en fonction de l’âge, du genre, de la sexualité, de la classe sociale, de la race, de la précarité des travailleuses et des travailleurs
  • Les imaginaires dystopiques
  • Repenser l’espace et les relations spatiales
  • Les dimensions affectives liées au confinement en temps de pandémie
  • La pluralité des temporalités : la temporalité de la COVID-19, l’état d’urgence, la peur du futur, la nostalgie du temps d’avant la pandémie, l’absence de repères temporels pendant le confinement
  • Le racisme dirigé contre certains groupes et la montée de la violence anti-asiatique
  • Les nouvelles formes de créativité et les attentes en termes de productivité
  • Repenser la pédagogie pour l’enseignement en ligne
  • La justice sociale en temps de pandémie
  • La santé publique, la surveillance, les technologies et les enquêtes épidémiologiques/la recherche de cas et de contacts
  • La narration médicale, la rhétorique en santé, en médecine et dans les humanités médicales

Toutes les contributions soumises à Canadian Literature doivent être originales et inédites. Les articles doivent se conformer aux normes bibliographiques du MLA (MLA Handbook, 8e édition). Les textes doivent contenir entre 6500 et 7000 mots, en incluant les notes de fin et la bibliographie.

La revue est consciente que les défis et les précarités engendrés par la situation actuelle touchent la communauté entourant Canadian Literature. Aussi, nous sommes ouverts à des soumissions qui sortent de la forme conventionnelle des articles de recherche, et en particulier à des projets de collaboration. N’hésitez pas à contacter la nouvelle directrice de la revue, qui entre en poste le 1er Juillet, Christine Kim (canlit.editor@ubc.ca), si vous souhaitez discuter de vos propositions avant la date de tombée des articles.

Les soumissions doivent être téléchargées sur le portail OJS au plus tard le 31 août 2020. Le guide des soumissions est disponible ici : canlit.ca/submissions.

Enfin, toutes les questions d’ordre général au sujet de ce numéro peuvent être envoyées directement à can.lit@ubc.ca.